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Retour enchanteur sur les canaux

En septembre, enfin, nous voguons, libres !

Samedi 12 septembre 2020, enfin, après deux reports liés au contexte sanitaire, nous voilà à bord d’un bateau de location, un Tarpon 37 de la société « Les Canalous», après un rapide trajet Lyon- Béziers en train.


Port d’attache Colombiers, à l’ouest de Béziers, et direction la Maguelone !


Dévaler sous le soleil l’échelle d’écluses de Fonséranes, voguer sur le Canal du Midi jusqu’au phare des Onglous avant de traverser l’étang de Thau pour emprunter le canal du Rhône à Sète.


Et revenir.


Beau programme pour une semaine de rêve, mais aussi de mise en pratique de nos apprentissages : massages, cuisine, histoire, etc.


Nous retrouvons avec bonheur le rythme lent de la navigation fluviale, huit kilomètres par heure… en vitesse de pointe. C’est ce ralentissement qui nous transporte dès le départ dans un autre univers, dans lequel le paysage, les bruits, la lumière, les senteurs prennent une toute autre place.


Le premier soir, après une heure de navigation jusqu’à l’extrême limite du jour, nous nous offrons une halte au milieu de nulle part, pour gouter d’emblée ce sentiment de liberté. Silence sous le ciel étoilé.





Nous sillonnons l’Occitanie et ses canaux


De dimanche à vendredi, nous irons de l’ombre du canal du Midi aux senteurs de salicorne des étangs au sud de la Gardiole, nous traverserons l’étang de Thau l’après-midi puis au retour tôt le matin, avec des jeux de lumière si différents sur les parcs à huitres, nous admirerons les oiseaux migrateurs sur l’étang des Moures et les vues surprenantes du Canal du Midi surplombant la plaine de l’Aude, nous guetterons les orages qui auront le bon goût d’attendre notre arrivée pour se déclencher.


Et nous goûtons aux plaisirs de la vie sur l'eau


Ralentir, voguer, c’est vivre un peu plus encore : respirer, savourer la dorade simplement cuite à la plancha sur le pont du bateau, admirer l’étrange et sombre clocher de Portiragnes entre les arbres, reconnaitre déjà les éclusiers et parler de tout comme de rien.


Samedi, lever très matinal pour les deux dernières heures de navigation. Nous quittons le port endormi de Capestang à 7h30, sous un ciel noir qui apporte une lumière différente au village de Poilhes et au tunnel de Malpas. Dernière glissade dans le matin frisquet pour rendre les clés à Colombiers et rejoindre Sète en train.

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